Les meilleures actions à dividendes mensuels 2025

Recevoir ses dividendes chaque mois, comme un revenu régulier ? Ce n’est pas un mythe ! Savais-tu qu’il existe plus d’une centaine d’actions, qui le permettent ? C’est la force des actions à dividendes mensuels. Pour nous qui visons l’indépendance financière et voulons bâtir des revenus passifs solides, cette approche est très séduisante. Elle lisse les rentrées d’argent, facilite la gestion du budget et permet de réinvestir plus vite, boostant l’effet boule de neige. Voir son portefeuille générer du cash tous les mois, c’est concret et motivant !

Bien sûr, ces actions à dividendes mensuels restent plus rares que les versements trimestriels. La grande majorité se trouve aux États-Unis et au Canada, souvent dans des secteurs spécifiques. La question clé pour nous en France : une action à dividende mensuel PEA est-elle trouvable ? C’est très difficile, les options éligibles sont quasi inexistantes. Il faut s’orienter le plus souvent vers un Compte-Titres Ordinaire (CTO) pour accéder aux pépites de ce marché.

Malgré tout, avec plus de 100 options disponibles via CTO, c’est une stratégie à considérer sérieusement, à condition de bien choisir. Cet article est là pour ça : faire le tri et vous présenter ma sélection des meilleures actions à dividendes mensuels pour cette année. On analysera leurs points forts et les vigilances nécessaires. L’idée n’est pas de se jeter dessus, mais de voir comment intégrer ces outils spécifiques dans ta stratégie de revenus passifs et de liberté financière. Prêt à explorer cette piste pour votre cash-flow ? C’est parti !

Qu’est-ce qu’une action à dividende ?

Avant de plonger dans le vif du sujet des versements mensuels, revenons aux bases. Une « action », c’est tout simplement une petite part d’une entreprise. Quand vous achetez une action, vous devenez co-propriétaire de cette société, à hauteur de votre investissement.

Maintenant, qu’est-ce qu’un « dividende » ? C’est la part des bénéfices que l’entreprise décide de redistribuer à ses actionnaires, ses co-propriétaires (donc vous !). Imaginez que vous soyez associé dans une boulangerie qui tourne bien. À la fin de l’année, une partie des profits est reversée aux associés : c’est le même principe pour les actions à dividendes.

Toutes les entreprises ne versent pas de dividendes. Certaines, surtout les jeunes entreprises en forte croissance, préfèrent réinvestir tous leurs bénéfices pour se développer plus vite. D’autres, souvent plus matures et stables, choisissent de « récompenser » leurs actionnaires en leur versant régulièrement une partie des profits. C’est une façon de partager la réussite de l’entreprise et de rendre l’investissement attractif, notamment pour ceux qui cherchent à générer un revenu passif grâce à leur portefeuille boursier. Posséder des actions à dividendes, c’est donc détenir des parts d’entreprises qui vous versent une partie de leurs gains.

Les différentes fréquences de distribution des dividendes

Le « quand » et « combien de fois » une entreprise paie ses dividendes varie énormément. Ce n’est pas standardisé et dépend de la politique de chaque société, de ses habitudes et de sa localisation géographique. Voici les fréquences les plus courantes :

  • Dividende Annuel : C’est la norme pour la majorité des entreprises françaises et européennes. Le dividende est voté lors de l’Assemblée Générale annuelle et versé en une seule fois. Simple, mais il faut attendre un an entre chaque paiement.
Actions à dividendes annuels : AXA
Calendrier dividende AXA
  • Dividende Semestriel : Moins courant, certaines entreprises choisissent de verser un acompte sur dividende en milieu d’année, puis le solde après l’Assemblée Générale. Ça lisse un peu les revenus sur l’année.
Actions à dividendes semestrielles : Vinci
Calendrier dividende Vinci
  • Dividende Trimestriel : C’est la fréquence reine aux États-Unis et au Canada ! La grande majorité des entreprises nord-américaines qui versent des dividendes le font tous les trois mois. C’est déjà plus intéressant pour le cash-flow régulier.
Actions à dividendes trimestrielles : Verizon
Calendrier dividende Verizon
  • Dividende Mensuel : La pépite que nous explorons aujourd’hui ! Comme son nom l’indique, le dividende est versé chaque mois. C’est beaucoup plus rare, mais extrêmement séduisant pour ceux qui veulent un flux de trésorerie très régulier, presque comme un salaire. Ce sont ces fameuses actions à dividendes mensuels qui nous intéressent ici.
Actions à dividendes mensuels : LTC Properties
Calendrier dividende LTC Properties

Voici un petit tableau récapitulatif :

FréquenceRégion(s) commune(s)Avantage principalInconvénient principal
AnnuelleFrance, EuropeSimplicité (un seul versement)Longue attente entre les paiements
SemestrielleFrance, EuropeLissage léger des revenusEncore peu fréquent
TrimestrielleUSA, CanadaRevenus réguliers (4 fois/an)Peu fréquent en Europe
MensuelleUSA, CanadaCash-flow très régulier (idéal revenu passif)Très rare, choix limité, surtout US/CA

Comprendre ces différentes fréquences est essentiel pour savoir à quoi s’attendre de la part des entreprises dans lesquelles on investit et pour construire un portefeuille aligné avec ses objectifs de revenus.

Quelles sont les sociétés qui versent des dividendes tous les mois ?

Alors, qui sont ces entreprises généreuses qui distribuent leurs profits chaque mois ? Comme on l’a vu, il faut principalement regarder du côté de l’Amérique du Nord (États-Unis et Canada). Mais même là-bas, ce n’est pas n’importe quelle entreprise. Les actions à dividendes mensuels se concentrent souvent dans des secteurs bien spécifiques :

  1. L’immobilier à travers les REITs (Real Estate Investment Trusts) qui sont des sociétés d’investissement immobilier cotées en bourse. Elles possèdent et gèrent un portefeuille d’immobilier (bureaux, centres commerciaux, logements, entrepôts, etc.) et tirent leurs revenus des loyers perçus. La loi les oblige souvent à distribuer une grande partie de leurs bénéfices (typiquement 90%) à leurs actionnaires sous forme de dividendes. Leurs revenus locatifs étant souvent mensuels, certaines REITs adoptent logiquement un versement de dividende mensuel. C’est le secteur le plus représenté parmi les payeurs mensuels.
  2. La finance avec les société dites BDCs (Business Development Companies) qui investissent principalement dans des petites et moyennes entreprises américaines, souvent sous forme de prêts. Elles génèrent des revenus grâce aux intérêts perçus. Certaines BDCs choisissent de distribuer ces revenus mensuellement à leurs actionnaires.
  3. L’industrie via des sociétés bien spécifique dont le business modèle génère un flux de trésorie stable et prévisible. Contrat de location, de maintenance ou de service à long terme sont autant d’outils qu’elles utilisent pour péréniser le versement d’un dividende mensuel.
Ce qu'il faut retenir, c'est que les sociétés versant des dividendes opèrent souvent dans des niches spécifiques où les flux de trésorerie sont naturellement plus réguliers. Cela implique que construire un portefeuille uniquement avec des actions à dividendes mensuels peut conduire à une concentration sectorielle importante qui se rajoute à la concentration géographique.

Existe-t-il une action à dividende mensuel PEA ?

C’est LA question qui revient sans cesse chez les investisseurs français, et à juste titre ! Le Plan Épargne en Actions (PEA) offre une fiscalité très avantageuse après 5 ans de détention. Alors, pouvoir y loger une action à dividende mensuel PEA serait le Graal : le revenu régulier ET l’avantage fiscal.

Malheureusement, la réponse est systématiquement NON pour les actions individuelles. Pourquoi ?

  1. Éligibilité géographique du PEA : Le PEA est conçu pour investir dans des entreprises européennes (siège social dans l’Union Européenne ou l’Espace Économique Européen ayant un accord avec la France).
  2. Localisation des actions à dividendes mensuels : Comme on vient de le voir, l’écrasante majorité de ces actions sont émises par des sociétés américaines ou canadiennes. Elles sont donc, par définition, non éligibles au PEA.

Chercher une action à dividende mensuel PEA individuelle revient donc à chercher une aiguille dans une botte de foin… qui n’existe probablement pas. Il n’y a pas, à ma connaissance (et après de nombreuses recherches !), d’action individuelle européenne notable qui verse un dividende mensuel et soit éligible PEA.

Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) se révèlle donc comme étant l’enveloppe indispensable pour investir dans des actions américaines ou canadiennes, y compris les fameuses actions à dividendes mensuels. La fiscalité y est moins avantageuse que celle du PEA (on y revient plus bas), mais c’est le prix à payer pour accéder à ce type de stratégie de revenu très spécifique.

En résumé : pour les actions à dividendes mensuels individuelles, le CTO est la voie quasi obligée. Oubliez l'idée d'une action à dividende mensuel PEA miracle pour ces titres trop spécifiques.
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Quel est le rendement des actions à dividendes mensuels ?

Le rendement du dividende est un critère clé pour les investisseurs en quête de revenus passifs. Il se calcule simplement :

Rendement (%) = (Dividende Annuel par Action / Prix de l’Action) x 100

Pour les actions à dividendes mensuels, on prend le dernier dividende mensuel, on le multiplie par 12 pour obtenir une estimation annuelle, puis on divise par le cours actuel de l’action.

Alors, quel rendement espérer ? On trouve de tout, actuellement les rendements des actions à dividendes mensuels varient habituellement entre 3 et 12%. Certains titres peuvent afficher des rendements mirobolants, parfois supérieurs à 15% ! C’est là qu’il faut être extrêmement prudent. Un rendement très élevé est souvent le signe d’un risque élevé :

  • Le marché anticipe une baisse du dividende car l’entreprise rencontre des difficultés.
  • Le cours de l’action a beaucoup chuté (ce qui augmente mécaniquement le rendement calculé sur le dividende passé), signe de problèmes sous-jacents.
  • Le secteur d’activité est très cyclique ou risqué.
  • Le ratio de distribution (part des bénéfices versée en dividende) est dangereusement élevé et potentiellement insoutenable.

Le rendement affiché pour les actions à dividendes mensuels doit toujours être analysé en contexte, en regardant la santé financière de l’entreprise et la soutenabilité du paiement.

Ne tombez pas dans le piège du rendement ! Un rendement de 10% n'est pas intéressant si le dividende est coupé dans 6 mois ou si l'action perd 30% de sa valeur. L'objectif est de trouver un rendement attrayant ET durable, soutenu par une entreprise solide avec des perspectives correctes. Visez la qualité avant la quantité. 

Quelle est la fiscalité des dividendes ?

Abordons un point essentiel : combien vous reste-t-il réellement dans la poche après le passage du fisc ? La fiscalité des dividendes dépend de l’enveloppe dans laquelle vous détenez vos actions.

Dans un Compte-Titres Ordinaire (CTO) :

C’est l’enveloppe où vous logerez probablement vos actions à dividendes mensuels (car non éligibles PEA). Depuis 2018, les dividendes (d’actions françaises ou étrangères) sont soumis par défaut au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), ou « Flat Tax ».

  • Taux du PFU : 30%
    • Cela se décompose en 12,8% d’impôt sur le revenu (IR) + 17,2% de prélèvements sociaux (PS).
  • Fonctionnement : Votre banque ou courtier prélève directement ces 30% sur le montant brut du dividende versé. C’est simple et rapide.
  • Option pour le Barème Progressif : Vous avez la possibilité, lors de votre déclaration de revenus annuelle, de renoncer au PFU pour l’ensemble de vos revenus du capital (dividendes, intérêts, plus-values) et d’opter pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
    • Intérêt ? Uniquement si votre Tranche Marginal d’Imposition (TMI) est de 0% ou 11%.
    • Avantage pour les dividendes : Si vous optez pour le barème, vous bénéficiez d’un abattement de 40% sur le montant brut des dividendes avant de les soumettre à votre TMI. Attention, cet abattement ne s’applique pas aux prélèvements sociaux (17,2%), qui restent dus sur le montant brut. De plus, une partie de la CSG (6,8%) est déductible de votre revenu imposable l’année suivante.
    • Calcul complexe : Il faut faire une simulation pour voir si cette option est plus avantageuse que le PFU à 30%. Souvent, le PFU est plus simple et parfois plus intéressant.
  • Dividendes Étrangers (USA/Canada) : Il y a souvent une retenue à la source dans le pays d’origine (ex: 15% pour les USA et le Canada grâce aux conventions fiscales).
    • Comment ça marche ? L’entreprise verse le dividende, le fisc local prend 15%, puis le montant net arrive chez votre courtier français, qui applique ensuite la fiscalité française (PFU ou barème).
    • Éviter la double imposition : Cette retenue à la source étrangère (dans la limite du taux de la convention, soit 15% pour US/CA) vous donne droit à un crédit d’impôt en France, imputable sur votre impôt sur le revenu français. En gros, vous ne payez pas deux fois l’impôt. Pour les USA, pensez à remplir le formulaire W-8BEN via votre courtier pour bénéficier du taux réduit de 15% (sinon c’est 30% !).
    • Impact PFU : Avec le PFU à 12,8% d’IR, le crédit d’impôt de 15% couvre entièrement cet impôt. Vous ne paierez donc in fine que les 17,2% de prélèvements sociaux + les 15% prélevés à la source. Total : 32,2%.
    • Impact Barème : Le crédit d’impôt s’impute sur l’IR calculé au barème.
En résumé : Attendez-vous à une fiscalité d'environ 32% sur les dividendes de vos actions à dividendes mensuels détenues en CTO. C'est un facteur important à prendre en compte dans le calcul de votre revenu passif net.

Dans un Plan d’Épargne en Actions (PEA) :

Comme on l’a vu, difficile d’y mettre des actions à dividendes mensuels individuelles. Mais si vous y percevez des dividendes via des actions ou ETFs éligibles :

  • Avant 5 ans : Les dividendes qui sont réinvestis dans le PEA ne sont soumis à aucune fiscalité.
  • Après 5 ans : Si vous faites un retrait partiel ou total, les gains (plus-values + dividendes) sont exonérés d’impôt sur le revenu. Vous ne payez que les prélèvements sociaux (17,2%) sur la part de gain de votre retrait. C’est l’avantage majeur du PEA !

Les avantages des actions à dividendes mensuels

Pourquoi s’intéresser à ces actions spécifiques malgré leur rareté et les contraintes ? Elles offrent des avantages non négligeables, tant pour les investisseurs que pour les entreprises elles-mêmes.

Pour les investisseurs

  • Flux de trésorerie régulier : C’est l’argument massue ! Recevoir un revenu chaque mois est idéal pour ceux qui cherchent à couvrir leurs dépenses courantes, à compléter leur salaire ou leur retraite. C’est l’incarnation parfaite du revenu passif régulier, beaucoup plus facile à budgétiser qu’un versement annuel ou trimestriel.
  • Effet psychologique positif : Voir l’argent tomber tous les mois sur son compte est très gratifiant. Ça matérialise le fruit de ses investissements et motive à continuer d’épargner et d’investir. C’est moins abstrait qu’une simple plus-value latente.
  • Accélération de l’effet boule de neige : En réinvestissant les dividendes perçus chaque mois, vous achetez de nouvelles actions (ou fractions d’actions) plus fréquemment. Ces nouvelles actions généreront elles-mêmes des dividendes dès le mois suivant. L’effet des intérêts composés est ainsi légèrement accéléré par rapport à un réinvestissement trimestriel ou annuel. Chaque euro travaille plus vite !
  • Stabilité et prévisibilité accrue : Bien qu’un dividende ne soit jamais garanti à 100%, les entreprises qui s’engagent à verser un dividende mensuel ont souvent des modèles économiques générant des flux de trésorerie stables (loyers des REITs, intérêts des BDCs), ce qui peut offrir une certaine visibilité sur les revenus futurs (à analyser au cas par cas).

Pour les entreprises

  • Attirer et fidéliser une base d’investisseurs spécifique : Les entreprises offrant des dividendes mensuels ciblent clairement les investisseurs axés sur le revenu (retraités, rentiers, etc.). Cette régularité crée une base d’actionnaires souvent plus stable et fidèle, moins encline à vendre au moindre soubresaut du marché.
  • Image de stabilité et de fiabilité financière : S’engager à verser un dividende chaque mois peut être perçu comme un signe de confiance de la direction dans la capacité de l’entreprise à générer des flux de trésorerie constants et prévisibles. C’est un argument marketing financier.
  • Visibilité accrue sur les marchés : Se distinguer par une politique de dividende mensuel peut attirer l’attention des analystes et des investisseurs spécialisés dans les stratégies de revenu, augmentant ainsi la notoriété de l’entreprise.

Les inconvénients des actions à dividendes mensuels

Il faut aussi être conscient des revers de la médaille avant de se lancer :

  • Univers d’investissement très limité : C’est le principal inconvénient. Le nombre d’actions à dividendes mensuels de qualité est restreint. Difficile de construire un portefeuille très diversifié uniquement avec ces titres. Vous serez forcément concentré sur quelques secteurs (immobilier, finance, industrie) et une zone géographique (USA/Canada).
  • Risque de concentration : Qui dit choix limité dit risque de concentration sectorielle et géographique. Si le secteur immobilier américain traverse une crise, votre portefeuille risque d’en souffrir de manière disproportionnée.
  • Potentiel de croissance du capital souvent plus faible : Les entreprises qui distribuent une grande partie de leurs bénéfices chaque mois ont mathématiquement moins de capital à réinvestir dans leur propre croissance (recherche, acquisitions, développement…). Il ne faut donc pas s’attendre aux mêmes performances explosives qu’avec des actions de croissance qui ne versent pas ou peu de dividendes. L’objectif ici est le revenu, et non l’appréciation du capital.
  • Le dividende n’est JAMAIS garanti : Mensuel ou pas, un dividende peut être réduit ou supprimé si l’entreprise rencontre des difficultés financières. La fréquence ne garantit pas la sécurité. Une analyse fondamentale reste indispensable.
  • Inefficacité fiscale hors PEA : Pour nous, investisseurs français, l’impossibilité de loger la majorité de ces titres en PEA est un gros point noir. La fiscalité du CTO (environ 30-32%) réduit significativement le rendement net par rapport à un investissement similaire en PEA.
  • Risque de change : En investissant dans des actions américaines ou canadiennes, vos dividendes et la valeur de vos actions sont soumis aux fluctuations du taux de change EUR/USD ou EUR/CAD. Une baisse du dollar américain ou du dollar canadien par rapport à l’euro réduira la valeur en euros de vos revenus et de votre capital.
  • Frais de transaction potentiels : Si vous réinvestissez manuellement de petits dividendes chaque mois, les frais de courtage peuvent grignoter une partie significative de vos gains. Privilégiez les courtiers offrant des frais faibles ou nuls, ou le réinvestissement automatique si disponible.
Il est crucial de peser ces inconvénients face aux avantages avant d'intégrer des actions à dividendes mensuels dans sa stratégie globale.

Quels sont les critères à analyser pour sélectionner une bonne action à dividende mensuel ?

Ok, vous êtes convaincu par le potentiel mais conscient des risques. Comment faire le tri et sélectionner les « bonnes » actions à dividendes mensuels ? Ce n’est pas juste une question de rendement ! Voici les critères essentiels à passer au crible :

CritèresQuestion(s) à se PoserIndicateurs clés à RegarderPourquoi c’est Important
Soutenabilité du DividendeL’entreprise a-t-elle les moyens de continuer à payer ce dividende ? Le ratio de distribution est-il raisonnable ?Payout Ratio (% Bénéfice Net / Dividende) Un ratio trop élevé (> 80-90% hors REITs/BDCs) indique un risque de coupe du dividende.
Historique et CroissanceDepuis quand verse-t-elle un dividende mensuel ? L’a-t-elle déjà coupé ? Le montant augmente-t-il avec le temps ?– Années de versements consécutifs
– Taux de croissance annuel moyen du dividende
Un historique long et stable/croissant est un signe de fiabilité.
Santé FinancièreL’entreprise est-elle rentable ? Trop endettée ? Ses revenus/bénéfices progressent-ils ?– Croissance du Chiffre d’Affaires
– Croissance du Bénéfice par Action
– Niveau d’endettement (Dette/Capitaux Propres, Dette/EBITDA)
– Marges bénéficiaires
Une entreprise solide financièrement pourra maintenir/augmenter son dividende.
Modèle Économique & SecteurComment l’entreprise gagne-t-elle de l’argent ? Le modèle est-il solide ? Le secteur est-il porteur ou risqué ?– Avantage concurrentiel
– Perspectives du secteur d’activité
– Qualité du management
Comprendre le business est essentiel pour évaluer les risques futurs.
ValorisationLe prix actuel de l’action est-il justifié par les fondamentaux et les perspectives ? N’est-elle pas surévaluée ?– Ratio Cours/Bénéfice (PER ou P/E Ratio)
– Ratio Cours/Actif Net (P/B)
– Comparaison avec les concurrents
– Rendement du dividende
Acheter une bonne entreprise à un prix trop élevé réduit le potentiel de retour.

Sélectionner de bonnes actions à dividendes, et plus particulièrement des actions à dividendes mensuels, demande du temps et de la rigueur. Ne vous contentez pas d’une liste trouvée sur internet (même celle ci-dessous), faites vos propres recherches !

Actions à dividendes mensuels : Realty Income Résultat financier
Résultat financier Realty Income (Source : RendementBourse)
  • Utilisez des screeners d’actions : Des outils comme RendementBourse, Invvest, ou les screeners de votre courtier permettent de filtrer les actions selon des critères précis (pays, secteur, rendement, payout ratio…).
  • Lisez les rapports annuels et trimestriels : C’est la source d’information la plus fiable sur la santé financière et la stratégie de l’entreprise. Regardez les chiffres clés, les commentaires du management.
  • Ne vous fiez pas à une seule source : Croisez les informations, faites votre propre opinion.
  • Commencez petit : N’investissez pas toutes vos économies d’un coup. Commencez par une petite ligne pour vous familiariser avec le titre et son comportement.

Les 15 meilleures actions à dividendes mensuels

Nous y voila, je vais vous dévoiler ma sélection des 15 meilleurs actions à dividendes mensuels du moment. J’ai cherché à inclure des noms reconnus dans l’univers des dividendes mensuels, en privilégiant une certaine diversification sectorielle (même si les REITs dominent), un historique de paiement établi (+ de 10 ans sans intérruption), et une capitalisation boursière raisonnable. Le rendement est un critère, mais pas le seul.

Je tiens à préciser que je ne détiens personnellement pas toutes les actions de cette liste, car mes critères de sélection peuvent être plus stricts sur certains points.

Attention : La liste suivante n'est PAS un conseil en investissement. Il s'agit de MA sélection d'actions à dividendes mensuels, basée sur des analyses publiques et des données disponibles au moment de la rédaction. Les marchés financiers évoluent constamment, et la situation de ces entreprises peut changer. Vous DEVEZ impérativement faire vos propres recherches approfondies avant d'envisager le moindre investissement.
ActionTickerSecteurRendement moyenAvantage
Realty Income Corp.OImmobilier (REIT – Commerce)~ 5.8%Leader des REITs à revenus mensuels, portefeuille immense et diversifié de locataires solides.
Main Street Capital Corp.MAINFinance (BDC)~ 8,1%BDC reconnue pour sa gestion interne efficace et son historique de performance (div. réguliers + spéciaux).
Agree Realty Corp.ADCImmobilier (REIT – Commerce)~ 4.1%Portefeuille axé sur des locataires de 1er ordre avec baux longue durée, bonne visibilité des revenus.
STAG Industrial, Inc.STAGImmobilier (REIT – Industriel)~ 4.5%Pure player de l’immobilier industriel et logistique, positionné sur la croissance du e-commerce.
First National Financial Corp.FN.TOFinance (BDC)~ 6,7%Acteur majeur du financement hypothécaire au Canada, position solide sur son marché.
Apple Hospitality REIT, Inc.APLEImmobilier (REIT – Hôtellerie)~ 8,3%Large portefeuille d’hôtels haut de gamme bien situés aux USA, profitant du dynamisme du voyage.
EPR PropertiesEPRImmobilier (REIT – Divertissement)~ 7,6%REIT spécialisée dans l’immobilier « expérientiel » (cinémas, parcs, ski), offrant une exposition unique.
LTC Properties Inc.LTCImmobilier (REIT – Santé)~ 6,6%REIT axée sur le financement de logements seniors et soins longue durée, marché structurellement porteur.
Sienna Senior Living Inc.SIA.TOSanté~ 5,7%Spécialiste canadien des résidences pour aînés, profitant des tendances démographiques favorables.
Mullen Group Ltd.MTL.TOIndustrie~ 6,9%Leader canadien de la logistique et du transport, exposition à l’économie nord-américaine.
Bird Construction Inc.BDT.TOIndustrie~ 4,4%Constructeur canadien bien établi, bénéficiant des investissements en infrastructures.
Gladstone Capital Corp.GLADFinance (BDC)~ 8,1%Fournit des prêts aux PME américaines, offrant un rendement de dividende élevé.
Gladstone Investment Corp.GAINFinance (BDC)~ 7,7%BDC investissant en dette et capital dans les PME, visant revenu stable et plus-values potentielles.
Savaria Corp.SIS.TOIndustrie~ 3,4%Leader mondial des équipements d’accessibilité, profitant du vieillissement de la population.
Stellus Capital Investment Corp.SCMFinance (BDC)~ 12,7%Investit dans des PME privées (dette/capitaux propres), visant des rendements élevés.
Source : RendementBourse

Zoom sur le Top 5

1 – Realty Income (O)

Fondée en 1969, Realty Income est une foncière cotée américaine spécialisée dans les propriétés commerciales. Elle est réputée pour sa stabilité financière et son engagement à verser des dividendes mensuels réguliers.

  • Secteur : Immobilier  (commercial)
  • Capitaliation boursière : 49,2 Mrd $
  • Rendement du dividende : 5,8 %  (Avril 2025)
  • Dividende sans interruption : 31 ans
  • Croissance moyenne du dividende (5 ans) : 1,7 % (Très lente) 
Actions à dividendes mensuels : Realty Income

2 – Main Street Capital (MAIN)

Main Street Capital est un fond d’investissement qui depuis sa création en 2005, se concentre sur la fourniture de solutions de financement à des entreprises en croissance (petites et moyennes entreprises américaines).  La société compte près de 200 investissement à ce jour. Elle investit à la fois en equity et en obligations, offrant ainsi un rendement attractif aux actionnaires. Elle à également pour habitude de verser un « dividende exeptionnel » (en bleu sur le graphique ci-dessous).

  • Secteur : Finance (BDC)
  • Capitaliation boursière : 4,6 Mrd $
  • Rendement du dividende : 8,1 %  (Avril 2025)
  • Dividende sans interruption : 18 ans
  • Croissance moyenne du dividende (5 ans) : 5,8 % (Rapide) 
Actions à dividendes mensuels : Main Street Capital

3 – Agree Realty Corp. (ADC)

Agree Realty est une foncière cotée américaine depuis 1994. Elle est spécialisée dans l’immobilier commercial. Elle possède des centres commerciaux et du foncier tertiaire dans les 48 états des États-Unis (tous sauf Alaska et Hawaï). 

  • Secteur : Immobilier (Commercial)
  • Capitaliation boursière : 8,0 Mrd $
  • Rendement du dividende : 4,1 %  (Avril 2025)
  • Dividende sans interruption : 31 ans
  • Croissance moyenne du dividende (5 ans) : 5,6 % (Rapide) 
Actions à dividendes mensuels : Agree Realty

STAG Industrial, Inc. (STAG)

Fondée en 2010, cette société se concentre sur les propriétés industrielles aux États-Unis, offrant une diversification sectorielle et des dividendes mensuels.

STAG Industrial est une autre foncière cotée américaine (REIT) qui se concentre cette fois sur l’acquisition et l’exploitation de batiments industrielles à locataire unique à travers les États-Unis. Le portefeuille de la société comprend actuellement plus de 590 propriétés dans 41 états américains

  • Secteur : Immobilier (Industriel)
  • Capitaliation boursière : 6,3 Mrd $
  • Rendement du dividende : 4,5 %  (Avril 2025)
  • Dividende sans interruption : 14 ans
  • Croissance moyenne du dividende (5 ans) : 0,7 % (Très lente) 
Actions à dividendes mensuels : STAG Industrial

First National Financial Corp. (FN.TO)

First National Financial Corp. est une institution financière Canadienne non bancaire qui crée et gère des actifs financiers sous forme de prêts hypothécaires. La société ne détient pas directement des « bâtiments ». Leur « actif » principal est l’énorme portefeuille de prêts hypothécaires sous administration, qui se chiffre en centaines de milliards de dollars canadiens. A l’instar de Main Street Capital l’entreprise verse fréquement un « dividende exeptionnel » (en bleu sur le graphique ci-dessous).

  • Secteur : Finance (BDC)
  • Capitaliation boursière : 2,2 Mrd $
  • Rendement du dividende : 6,7 %  (Avril 2025)
  • Dividende sans interruption : 19 ans
  • Croissance moyenne du dividende (5 ans) : 10,8 % (Très rapide) 
Actions à dividendes mensuels : First National Financial

Alternatives aux actions à dividendes mensuels

Si l’idée d’un revenu mensuel vous séduit mais que les inconvénients des actions à dividendes mensuels individuelles vous freinent (concentration, risque spécifique, fiscalité du CTO…), voici quelques alternatives intéressantes pour générer un cash-flow régulier :

SCPI à revenus mensuels

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent d’investir dans un portefeuille diversifié d’immobilier professionnel (bureaux, commerces, santé, logistique…) géré par une société spécialisée. Vous achetez des parts et percevez une quote-part des loyers encaissés.

  • Avantages : Accès à l’immobilier avec un ticket d’entrée plus faible qu’en direct, diversification mutualisée, gestion déléguée. De plus en plus de SCPI proposent désormais un versement mensuel des revenus (au lieu de trimestriel), se rapprochant de notre objectif.
  • Inconvénients : Frais d’entrée souvent élevés, liquidité limitée (revente des parts peut prendre du temps), revenus non garantis (dépendent des taux d’occupation et des loyers), souvent non éligibles PEA (mais possibles en Assurance Vie avec des avantages fiscaux spécifiques).

Immobilier fractionné

Concept plus récent, des plateformes en ligne permettent d’acheter des « fractions » de biens immobiliers locatifs (appartements, immeubles). Vous devenez co-propriétaire et recevez votre part des loyers nets, souvent sur une base mensuelle.

  • Avantages : Ticket d’entrée très faible (parfois dès 100€), accès à des projets immobiliers sans gestion directe, potentiel de revenu mensuel.
  • Inconvénients : Marché encore jeune, risques liés à la plateforme elle-même (régulation, pérennité), liquidité potentiellement très faible (dépend de l’existence d’un marché secondaire), concentration sur un seul bien par investissement (nécessite de diversifier sur plusieurs projets).

Les ETF distribuants

Les ETFs (Exchange Traded Funds) sont des fonds qui répliquent la performance d’un indice boursier. Les ETFs « distribuants » reversent les dividendes des actions composant l’indice aux détenteurs de parts d’ETF.

  • Avantages : Diversification instantanée (un ETF contient des dizaines voire des centaines d’actions), frais de gestion très faibles, liquidité excellente (se négocient en bourse comme une action). Surtout, certains ETFs distribuants sont éligibles au PEA !
  • Fréquence : La distribution est le plus souvent trimestrielle ou semestrielle pour les ETFs européens éligibles PEA. Les distributions mensuelles sont extrêmement rares en Europe, mais plus courantes pour certains ETFs américains (via CTO).
  • Stratégie : Même si la distribution n’est pas strictement mensuelle, un portefeuille d’ETFs distribuants (éligibles PEA ou non) peut fournir un flux de revenus réguliers et très diversifiés, complétant ou remplaçant une stratégie basée uniquement sur les actions à dividendes mensuels individuelles. On peut chercher des ETFs axés « High Dividend » ou sur des secteurs spécifiques comme l’immobilier (REIT ETFs).

Ces alternatives permettent d’atteindre un objectif similaire de revenu passif régulier, parfois avec une meilleure diversification ou une fiscalité plus douce (si éligible PEA), mais avec leurs propres caractéristiques et contraintes.

Actions à dividendes mensuels : une source de revenus interressante

Alors, que retenir de notre exploration des actions à dividendes mensuels ? On a vu que leur principal attrait réside dans ce flux de trésorerie ultra-régulier, cette capacité à générer un revenu passif palpable chaque mois. Pour ceux qui cherchent à couvrir des dépenses, à budgétiser précisément ou simplement à voir leur capital travailler de manière très concrète, c’est une piste séduisante. On a identifié les acteurs principaux : majoritairement des sociétés nord-américaines, souvent des REITs ou des BDCs.

Cependant, on a aussi souligné les points de vigilance cruciaux. Le choix est limité, la diversification plus complexe, et le potentiel de croissance du capital souvent moins élevé que pour d’autres types d’actions à dividendes. Surtout, pour nous investisseurs français, la quasi-impossibilité de trouver une action à dividende mensuel PEA nous oriente vers le CTO et sa fiscalité moins douce. Rappelez-vous : un rendement élevé ne doit jamais éclipser l’analyse fondamentale de la solidité et de la pérennité de l’entreprise et de son dividende.

Ma réflexion finale est la suivante : les actions à dividendes mensuels ne sont ni une solution miracle ni une stratégie à écarter d’emblée. Elles sont un outil spécifique dans la grande boîte à outils de l’investisseur. Si votre priorité absolue est le cash-flow mensuel immédiat, elles peuvent avoir leur place, à condition d’être conscient des risques, de faire une sélection drastique et de les intégrer au sein d’un portefeuille global bien diversifié. Elles ne conviendront pas à tous les profils, mais peuvent parfaitement compléter une stratégie axée sur la liberté financière grâce aux revenus passifs.

Et vous, quelle est votre opinion sur les actions à dividendes mensuels ? En détenez-vous déjà dans votre portefeuille ? Quels sont vos critères de sélection ? Ou peut-être préférez-vous d’autres méthodes pour générer des revenus réguliers ? Partagez vos réflexions, vos questions ou vos propres pépites dans les commentaires ci-dessous ! Et si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le partager avec vos amis investisseurs !

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Ludovic

Ludovic

Je suis un investisseur avec plusieurs années d'expérience dans des domaines comme l'immobilier locatif, la bourse et le crowdfunding. À travers mon blog, je partage mes avis et retours d'expérience sur différents sujets d'investissements et de revenus passifs.

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